Последнее обновление: мар. 31,2014
Agriculture Overview
Le Groupe de la Banque mondiale s'est engagé à renforcer les investissements dans l'agriculture et les secteurs connexes. En 2013, il a porté ses nouveaux engagements à 8,1 milliards de dollars. L'aide de la BIRD et de l'IDA dans ce domaine, qui représentait en moyenne 9 % de la totalité des financements sur les exercices 2010 à 2012, a augmenté pour atteindre 12 % sur l'exercice 2013. Les investissements de la Société financière internationale (IFC), qui s'élèvent à 4,4 milliards, ont atteint un montant sans précédent. L'ensemble de ces financements sont à la hauteur des prévisions établies dans le Plan d'action pour l'agriculture du Groupe de la Banque mondiale pour 2013-2015, qui table sur un volume compris entre 8 et 10 milliards de dollars. L'aide de la BIRD et de l'IDA en faveur de l'agriculture en Afrique subsaharienne a été particulièrement vigoureuse puisqu'elle a atteint 1,4 milliard de dollars, soit une augmentation de 35 % sur les exercices 2010-2012. Les financements consacrés à l'agriculture sont axés, pour 75 %, sur l'augmentation de la productivité et, pour 21 %, sur l'amélioration de l'accès aux marchés. La totalité des financements de l'IFC pour le secteur agricole va au renforcement des chaînes de valeur agroalimentaires.
La mise à jour apportée au Plan d'action pour l'agriculture sur la période 2013-2015 continue de mettre l'accent sur cinq domaines : renforcement de la productivité agricole, facilitation de l'accès aux marchés, atténuation des risques, de la vulnérabilité et des inégalités hommes-femmes, amélioration de l'emploi rural non agricole et mise en place d'une agriculture écologiquement plus durable, source de services environnementaux positifs.
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Riposte à la crise mondiale des prix alimentaires. En 2008, la Banque mondiale a lancé le Programme d'intervention en réponse à la crise alimentaire mondiale (GFRP) afin d'apporter une aide immédiate aux pays les plus durement touchés par la flambée des prix. À ce jour, grâce à une aide d'urgence chiffrée à 1,6 milliard de dollars, environ 70 millions de personnes dans 49 pays bénéficient du GFRP. Cette aide est directement destinée à l'agriculture, pour l'achat de semences et d'engrais par exemple, ainsi qu'à des filets de protection sociale, notamment via des programmes d'alimentation scolaire. Depuis juillet 2012, l'aide d'urgence de la Banque mondiale transite par le « guichet de financement des ripostes aux crises » de l'Association internationale de développement (IDA) et un tout nouveau « mécanisme de riposte immédiate », future rampe de lancement pour ce type d'aide.
Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire. La Banque mondiale administre le Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), dont le but est d'appuyer les projets des pays en développement et de contribuer à promouvoir l'investissement, surtout auprès des petits producteurs. À ce jour, neuf pays et la Fondation Bill et Melinda Gates se sont engagés à verser environ 1,35 milliard de dollars sur trois ans, dont 1,2 milliard a déjà été reçu.
Approches paysagères et agriculture climato-intelligente. De plus en plus, la Banque mondiale recourt à des approches axées sur les paysages pour avoir une vision géographique et socioéconomique de la gestion des terres, de l'eau et des ressources forestières qui constituent le socle (le capital naturel) indispensable à la réalisation des objectifs de sécurité alimentaire et d'une croissance verte sans exclus. Elle promeut ces approches intégrées en plaidant notamment pour une agriculture « climato-intelligente », qui cherche à accroître la productivité, à renforcer la résilience et à réduire l'empreinte agricole en agissant à la fois au niveau des cultures, de l'élevage, de la foresterie et de la pêche. L'objectif est de favoriser la prospérité des exploitations agricoles sans que cette croissance ne se fasse aux dépens des forêts, des cours d'eau, de la biodiversité et du climat. Dans la vallée du Grand Rift en Éthiopie, par exemple, l'approche paysagère a contribué à la constitution de coopératives forestières qui gèrent de façon durable le patrimoine et reboisent les terres environnantes, ce qui permet de lutter contre la déforestation mettant en péril les réserves d'eau souterraines qui alimentent en eau potable 65 000 personnes.
Développement piloté par les communautés. Selon cette approche, ce sont les communautés et les administrations publiques locales qui contrôlent la planification et les ressources d'investissement. Les projets de la Banque mondiale consacrés à l'amélioration des moyens de subsistance en milieu rural visent à promouvoir une croissance solidaire et à lutter contre la pauvreté en procurant un appui aux institutions représentatives des populations pauvres de ces zones. Par exemple, dans l'État indien du Karnataka, le projet Sujala dope la compétitivité agricole en organisant les communautés pour qu'elles gèrent leurs bassins hydrographiques et leurs ressources naturelles. Parallèlement, il introduit des cultures et des technologies nouvelles afin d'élargir les choix de production.
Gestion durable des pêcheries et aquaculture. Environ 55 millions de personnes dans le monde tirent leur subsistance de la pêche et de l'aquaculture, les activités connexes assurant un revenu pour environ 660 à 820 millions d'êtres humains, soit 10 à 12 % de la population mondiale. La Banque mondiale a constitué deux partenariats, le Programme mondial sur les pêches durables (PROFISH) et l'Alliance pour une pêche responsable (ALLFISH), axés sur la gestion durable des pêcheries et l'amélioration de la gouvernance. En 2012, le Partenariat mondial pour les océans a constitué une coalition qui rassemble un nombre croissant d'États, d'organisations internationales, de groupes issus de la société civile et d'acteurs du secteur privé autour de l'enjeu de la préservation des océans et des menaces qui pèsent sur leur santé, leur productivité et leur résilience.
De l'eau pour l'agriculture. À l'échelle de la planète, environ 70 % des ressources d'eau douce sont consommés par l'agriculture. La Banque mondiale accroît actuellement ses investissements qui ciblent la dimension politique, les aspects techniques et la gouvernance de l'utilisation de l'eau dans l'agriculture. Elle cherche notamment à donner une priorité accrue au développement de l'irrigation à petite échelle, à améliorer l'utilisation des eaux usées dans l'agriculture et à trouver des solutions pour économiser les ressources hydriques sans pénaliser la production et les revenus agricoles.
Forêts durables. Le Groupe de la Banque mondiale est le premier bailleur de fonds multilatéral pour les forêts. Celles-ci couvrent entre 25 et 30 % de la surface terrestre et constituent un filet de sécurité important pour les populations rurales en période de difficultés économiques ou agricoles. Quelque 350 millions de personnes vivant dans les forêts denses ou à proximité en tirent leurs moyens de subsistance et leurs revenus. Dans la forêt amazonienne, au Brésil, le respect des besoins et des aspirations des populations rurales et des peuples indigènes explique le succès d'un projet qui a permis de faire reculer la déforestation de 37 % entre 2004 et 2009.
Culture de l'innovation. Les agriculteurs comme les entrepreneurs doivent innover pour réagir à la volatilité des prix alimentaires et au changement climatique, répondre à la hausse de la demande ou encore être en mesure de saisir de nouvelles opportunités. Outre une multiplication des prêts en faveur de la recherche, des services de conseil et de vulgarisation et de la compétitivité agricole, la Banque mondiale a mis au point des directives opérationnelles, des outils et des options d'investissement (bonnes pratiques comprises) destinés à encourager le financement de l'intégration des TIC et une culture de l'innovation dans l'agriculture.
Développement durable de l'élevage pour lutter contre la pauvreté. L'élevage est l'un des rares moyens permettant de produire des biens pour s'extraire du piège de la pauvreté. Plus de 600 millions de personnes dans le monde en dépendent pour vivre. La Banque mondiale met en place des programmes destinés à mieux tirer parti des opportunités qu'offre l'élevage pour sortir de la pauvreté, à améliorer la pérennité environnementale du secteur et, à travers le projet One Health, à adopter une approche sanitaire unique pour réduire les risques de maladies. En Afghanistan, le projet d'amélioration de la productivité dans l'élevage et l'horticulture a conduit à un recul de respectivement 29 et 21 % des taux de mortalité chez les grands ruminants et la volaille.
Régimes fonciers. Des politiques foncières inappropriées freinent considérablement le développement économique et social. Les interventions visant à améliorer la sécurité foncière, l'accès aux terres et leur transmissibilité accroissent la valeur des biens des ménages, les investissements et la productivité agricole et facilitent l'accès au crédit. L'appui de la Banque mondiale a par exemple permis à la Bolivie de délimiter 2,8 millions d'hectares, désormais associés à des titres de propriété, et aidé le Malawi à faciliter l'accès de plus de 15 000 familles à la terre.
Un investissement agricole responsable. En collaboration avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et d'autres acteurs, la Banque mondiale a élaboré sept principes optionnels pour un investissement agricole responsable, respectueux des droits, des moyens de subsistance et des ressources. Elle travaille aussi avec des pays et d'autres parties prenantes à la mise en pratique de ces principes.
Finance rurale. L'accès aux services financiers de base (paiements, épargne et crédit notamment) est vital pour le développement du secteur agricole. La Banque mondiale appuie des projets qui visent à son élargissement. Elle produit, diffuse et facilite le partage de connaissances sur des innovations, des bonnes pratiques et des modèles opérationnels de finance rurale viables. L'initiative AgriFin de soutien au financement de l'agriculture lancée par la Banque mondiale et financée par la Fondation Bill et Melinda Gates s'attache à montrer que l'offre de services financiers à tous les échelons de la chaîne de valeur agricole, petits producteurs compris, peut être rentable pour les établissements financiers.
Gestion des risques agricoles. L'adoption de pratiques de gestion des risques agricoles par les pays clients entraînera une résilience accrue et réduira la vulnérabilité des acteurs du secteur. La Banque mondiale travaille actuellement sur des évaluations des risques dans 13 pays répartis dans quatre régions du monde (Ghana, Paraguay, Mongolie et Tadjikistan, par exemple) ; il s'agit d'aider ces pays à mettre au point des plans d'action pour la gestion du risque et à hiérarchiser les investissements, les réformes et les activités d'assistance technique. Les travaux entrepris au Niger ont notamment aidé le pays à développer un plan de ce type (PAGRA) et à affiner la stratégie d'aide de la Banque mondiale, et ont abouti à la préparation d'un projet de prêt de 116 millions de dollars (exercice 2016) destiné à soutenir le PAGRA.
Intégration de considérations sexospécifiques pour une pertinence et un impact accrus. En moyenne, les femmes représentent 43 % de la main-d'œuvre agricole dans les pays en développement, une proportion qui dépasse souvent 50 % dans les économies tributaires de l'agriculture. Mais elles ont moins accès aux actifs productifs (la terre) et aux services. Cette situation freine la croissance et réduit l'impact des investissements sur le développement. Consciente de ces inégalités et de leurs répercussions, la Banque mondiale intègre des considérations de genre dans ses opérations habituelles, qu'il s'agisse de prêts, de suivi des résultats ou d'apprentissage tiré de travaux analytiques.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.worldbank.org/ard
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